Sommaire :
1/ Notre projet
2/ Les origines de Brundibar et références
Brundibar est une création collective ayant pour but de co-créer avec des publics participants, un spectacle et une exposition associée qui retracera le processus de création et valorisera l'ensemble des productions.
La création est tirée d'un opéra pour enfants existant, qui va servir de déclencheur, et qui va être réécrit, réinterprété à partir de 3 thèmes d'actualité : l'information, la communication et l'autorité.
Les publics visés sont mixtes en termes d'âge, de secteurs, et de conditions :
- jeunes publics (en et hors institutions, scolaires)
- adolescents ou jeunes adultes en situation de fragilité (CLS, réseaux de prévention)
- personnes âgées ou fragiles (EHPAD, Foyers, GEM)
Nous proposons donc plusieurs disciplines artistiques afin de rassembler les publics et permettre à chacun de trouver sa place :
- du spectacle vivant : slam, chant, danse, percussions
- des arts visuels et créatifs : marionnettes, arts plastiques, tricot
- avec l'intervention d'une sophrologue en appui
Nous nous situons autour de Belvès ainsi qu'autour de Sarlat, avec des supports de médiation et de pédagogie de coopération pour accompagner la mise en lien, qui seront conçus et mis en œuvre par une association partenaire, la Petite Maison.
Nos intervenants ont pour mission de fournir l'alphabet et la grammaire pour que les participants écrivent l'histoire et la racontent, en
restant centrés sur le corporel et les cinq sens pour partager les expériences.
Parce que le projet est de réinterpréter l'oeuvre de départ, d'en faire une relecture contemporaine.
Hans KRASA a choisi un joueur d’orgue de barbarie pour dénoncer l’emprise de la pensée unique. Le joueur d’orgue de barbarie en effet
introduit des cartes de papier perforé dans un instrument et n’a aucune prétention de produire de bonne musique.
A l’opposé, les enfants utilisent leur voix, on peut dire même leur âme, pour récolter de l’argent et sauver leur mère.
Un opéra pour enfants donc, accessible mais pas simpliste, ni musicalement, ni par les thèmes et les symboliques qu'il propose, et dont la
trame permet plusieurs niveaux de lecture et autant de pistes de réflexion pour rassembler/ raccorder des publics variés.
Le Grand Méchant Bruit peut représenter le flot d'infos et de données dans lequel nous baignons
et qui ne permet pas toujours de s'écouter, s'entendre ou de se comprendre, ce qui peut prendre beaucoup de place, ce qui n'est pas forcément légitime.
avec l'aide de :
« Brundibar » est un opéra pour enfants de Hans KRASA, créé entre 1938 et 1943, c'est une dénonciation allégorique du fascisme.
Ses premières représentations ont eu lieu au camp de concentration de Theresienstadt.
« Brundibár » en tchèque veut dire « le bourdon » et à travers ce personnage néfaste, c'est Adolf HITLER que KRASA voulait caricaturer lorsqu’il composa son opéra.
L'intrigue de « Brundibar » est simple : la mère de Aninka et de Pepicek est malade. Les enfants tentent de gagner quelques sous en chantant
dans la rue.
Ils en ont eu l’idée en observant Brundibar, un joueur d’orgue de Barbarie qui semble gagner sa vie en jouant de la musique dans les rues. Mais l’affreux Brundibar, effrayé par cette concurrence,
fait appeler un policier qui va l’aider à chasser le frère et la sœur de la place publique.
Heureusement, l’intervention de trois animaux va renverser la situation...
Brundibar à l'opéra de Reims en 2014
Interprété par les élèves du conservatoire de Reims
Lien de consultation et de téléchargement du dossier de ressources pédagogiques de l'Orchestre philarmonique de Paris >>>> ici