Bonjour tout le monde !
Nous sommes les 4ème SEGPA du collège de Belvès, et nous participons à une création collective qui s'appelle « Brundibar ou le Grand Méchant Bruit ». Nous sommes chargés de faire un petit reportage pour vous présenter le projet.
« Brundibar ou le Grand Méchant Bruit », c'est un projet pour faire travailler un peu tout le monde ensemble, parce qu'il y a des enfants et des adolescents, mais aussi des personnes âgées. C'est pour partager de la créativité, de la culture, et de la joie, et pour nous unir, d'une certaine façon, parce que même si nous ne faisons pas tout ensemble nous sommes en lien avec les autres. Et c'est pour se dire aussi que c'est bien d'aller nous voir les uns les autres, de sortir les personnes âgées de leur isolement, et de sortir les jeunes de leur quotidien scolaire.
L'objectif c'est de faire un spectacle début juin, et pour ça il y a du slam, des créations sonores, du chant, de la danse, des marionnettes, des arts plastiques, et de la sophrologie. Pour chaque matière un intervenant est là pour nous guider et nous aider à créer. Et oui c'est quelque chose d'artistique, mais le plus important c'est la réflexion, le lien, tout ce qui se passe pour arriver au résultat à tous. Comme dit Orelsan « c'qui compte c'est pas l'arrivée, c'est la quête »
Ici au collège de Belvès, nous sommes 4 classes à participer au projet : les 6ème C, les 3ème C, les 3ème SEGPA, et nous. Il y a aussi les 2 classes de l'école de Sagelat et l'EHPAD, plus la Filature et les Happy Cultors. Et autour de Sarlat il y a les 4ème et les 3ème SEGPA de la Boétie, l'école de la Canéda, l'école de Marcillac, l'Accueil de Jour, les 2 EHPADS plus celle de Carsac, et des habitants de Sarlat.
Les SEGPA du collège de Sarlat eux font un reportage vidéo sur le projet, vous pouvez le retrouver sur le site internet créé exprès (lien à la fin de l'article).
Et nous nous faisons, en plus du reportage, du slam avec Jocelyn et des créations sonores avec Kamila.
En slam nous avons écrit des textes avec Jocelyn puis nous avons appris à les dire. Le slam apprend à rythmer les mots, les mots sont comme une musique et il faut être capable de dire en rythme.
Avec Kamila nous avons fait un atelier « percussions » dans lequel nous étions tous en rond, avec à la main des clochettes… à main (des « handbells »). Il fallait sonner les cloches à tour de rôle pendant que d'autres élèves tapaient avec des baguettes sur des bidons en plastique en rythme afin de faire une jolie mélodie pour le slam. Et nous avons fait un paysage sonore : à partir d'une photo de marché, nous en avons imaginé les sons.
Ça nous a plu. Au début nous étions mal à l'aise mais maintenant ça va. C'est un peu du dépassement de soi, et un peu de technique à avoir. Et c'est difficile aussi parce qu'on donne une partie de nous-mêmes, c'est nous que nous mettons en jeu et que nous montrons. Parmi nous, Kylian n'aime vraiment pas passer devant les autres.
Pour faire ce projet, nous partons d'une histoire existante, un opéra pour enfants qui s'appelle « Brundibar ». Au début c'est comme une histoire de Noël, ça a l'air amusant, mais après c'est moins drôle, horrible même. Cet opéra a été écrit pendant la seconde guerre mondiale, il y a plusieurs façons de le comprendre. Par exemple le personnage Brundibar symbolisait Hitler, et raconter que les enfants arrivent à le vaincre c'était pour redonner de l'espoir aux gens dans les camps de concentration.
Bref, c'est une histoire qui a l'air d'une histoire pour enfants mais qui peut tous nous concerner, et où on peut aussi trouver des liens avec ce qu'on vit aujourd'hui.
Les spectacles seront à Sarlat (le 2 juin, salle de l'ancien évêché), et à Belvès (le 9 juin, place de la Halle).
En attendant vous trouverez toutes les nouvelles sur le site : brundibarcreationcollective.jimdofree.com
Les 4ème SEGPA de Belvès : Abygaëlle, Alexis, Axel, Dylan, Kylian et Tristan
La rédaction au travail
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